POURQUOI JE DANSE
Une partie de moi…
J’avais 5 ans lorsque ma mère m’a initiée à la pratique du ‘Ori Tahiti. Pour l’anecdote, elle avait elle-même reçu, adolescente, (photo ci-dessous) l’enseignement d’une chorégraphie par sa monitrice de colonie Tahitienne et elle était, depuis, tombée en amour pour cette danse, cette musique, cette culture Polynésienne.
Un jour sa passion la pousse à créer une troupe familiale, avec ma soeur et mon frère (qui dansait le ‘Ori Tane, la danse des hommes), puis bien plus tard avec de nouvelles danseuses extérieures qui souhaitaient apprendre.
Ces 15 années de pratique en famille ont été source de moments incroyables, d’émotions fortes, de joie et le début d’une grande passion. Je baignais dans la culture sans savoir ce que c’était vraiment, finalement comme si cela faisait partie de moi depuis toujours, les musiques tahitiennes, vidéo des Grands Ballets en boucle à la maison, la décoration Polynésienne (pagaies, colliers de coquillages, tissus Tahitiens, Monoï….), la création de costumes pour nos spectacles, les répétitions. Cela est ancré au plus profond de moi, de mes souvenirs, de mes tripes et c’est cela qui me rattache à la Polynésie.
Ma méditation…
Je danse car cela fait partie de mon identité, mais avec l’âge c’est devenu également une activité qui me permet de vivre l’instant présent, quand je danse je ne pense à rien d’autre qu’au mouvement, à la musique et à toutes les sensations que cela me procure.
Je suis totalement reconnectée à mon corps physique, à tous mes sens, les sonorités et rythmes me transportent, reconnectée à mon corps émotionnel.
Danser apaise mon mental et mon esprit. C’est en quelque sorte ma thérapie, ma méditation à moi.
Rayonner…
Je danse aussi car je souhaite promulguer, du mieux que je puisse, cette part de la culture et du folklore Polynésienne. Par les démonstration solos, les prestations en troupe ou les spectacles avec mes élèves, j’espère faire rayonner mon amour pour cette danse et cette culture, la faire découvrir aux personnes qui ne connaissent pas, ou replonger les personnes qui connaissent et qui aiment ça, égayer et réchauffer un instant le cœur du public, le faire voyager et s’évader le temps d’une danse ou d’une représentation.
Souvent j’entends « merci de nous avoir ramené un peu de Tahiti, cela fait si longtemps que je ne suis plus retourné au Fenua… »
La musique exprime ce qui ne peut être dit, la danse ce qui ne peut l’être par la musique…
En 2020 j’intègre la troupe de danse professionnelle Mahaora, dirigée par Vainui Duberne.
Mahaora Vainqueur 1er prix catégorie Mehura
3ème Place Catégorie ‘Ote’a